Le Sucre de Picardie :
Trilogie d’un Plaisir
Pour l’amour du doux sucre, en cette terre offerte,
La Picardie révèle une âme découverte.
Mes triptyques dressés, vision de l’industrie,
Sont le lien délicat, l’humaine poésie.
L’homme, de ses labeurs, devient un doux ouvrier,
Producteur de plaisirs, vibrant et singulier.
Des racines de terre, ces betteraves nourries,
Hors des pierres et du sol, par trente lieues fleuries,
Autour de l’usine ardente, où la sève est promise,
Naît cette alchimie pure, si bien comprise.
Le sucre, tour à tour, est extrait, puis purifié,
Puis concentré avec un art bien étudié.
Enfin cristallisé, sans nulle altération,
Sans chimique tourment, pure est sa création.
Mes photographies gardent le secret des lieux,
Ces vastes corps de fonte sous des cieux gracieux.
Elles capturent l’effort, la force et la sueur,
Pour donner à nos sens un goût de pur bonheur.
Dans chaque image enfin, le passé se dévoile,
L’homme et la machine sous la même étoile.
Ces triptyques offerts, pour l’esprit et le cœur,
Sont l’hymne à ce labeur, à cette douce ardeur.
Picardy Sugar:
A Trilogy of Pleasure
For love of tender sugar, in this generous land,
Picardy unveils a soul both pure and grand.
My triptychs stand tall, vision of industry,
A bridge of subtle grace to human poetry.
Man, through tireless work, becomes a gentle hand,
A craftsman of delight across this fertile land.
From roots in living soil, beetroots rise and grow,Through thirty blooming leagues that watch their bounty flow.
Around the ardent mill, where sap awaits its flight,
Is born a noble alchemy, steadfast and bright.
The sugar, step by step, is drawn then clarified,
Refined with studied art, its essence dignified.
At last crystallized, untouched by artifice,
No vulgar stain of chemic fraud mars its pure bliss.
My photographs preserve the secret of these halls,
Of iron bodies rising under gracious skies and walls.
They capture toil and strength, devotion’s fervent breath,
To offer all our senses joy born out of sweat.
Within each image gleams the past that still survives,
Man and the machine bound under the same skies.
These triptychs humbly shared, for spirit and for heart,
Sing tribute to this labor, and to its tender art





